Descriptions L'ESTETA: Thriller Ebook gratuit
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L’Esteta (l’esthète) est la suite de " l'Alicanto ".
L’inspecteur Ivo Matich suit les traces d’un meurtrier avec lequel il a un compte personnel à régler. Dans sa quête, il sera secondé par Manuela Sepulveda, une jeune recrue du commissariat central de Santiago du Chili. Le criminel quant à lui, dérape, enchaîne les assassinats et devient complètement incontrôlable. Il sollicite de son côté, l’aide de la psychiatre Lucia Felipez qui commence à décortiquer sa psyché torturée.
Entre temps, un proxénète engage un tueur à gages à la solde de la mafia locale afin d’éliminer l’individu qui a supprimé trois de ses prostituées. Qui de l’exécuteur professionnel ou de l’inspecteur Matich mettra le premier la main sur cet expert de la mort ?
Ce soleil noir qui de son côté, tente de reprendre le cours de sa vie afin de parcourir les chemins de la normalité.
EXTRAIT :
Ce furent ses dernières pensées conscientes, avant que l’impact assourdissant ne lui brisât la nuque et la colonne vertébrale en un même instant. Percutant le pick-up qui, par ricochet, fit tomber son chauffeur qui revenait de sa livraison, la voiture accidentée avait calé mais redémarra en cinq secondes et disparut dans la nuit avec un bruit de crissements de pneus.
Le dératiseur se hâta.
Il devait finir la mise en scène de son second meurtre, car comme tout bon professionnel du crime, il savait brillamment dissimuler les preuves de sa culpabilité. Il gara l’épave qui roulait encore miraculeusement à seulement trois rues de sa maison, juste devant deux lampadaires éteints qu’il avait neutralisés la veille.
Il ouvrit le coffre et attrapa le corps endormi dans le grand tapis qui l’avait protégé du choc. Ses gestes ressemblaient à ceux d’un danseur d’art contemporain, maîtrisant ses mouvements avec force et harmonie : il installa Nicolás sur le siège conducteur.
Il tourna la tête plusieurs fois de suite afin de vérifier qu’il n’y avait aucun témoin, puis l’assassin, assis à l’arrière, posa un revolver dans la main de sa victime, plaqua son index sur celui de sa future victime et appuya. La balle traversa la tempe droite. La tête tomba en avant.
Le pare-brise se fendit en deux mais ne céda pas. Les morceaux de crâne et de cervelet éclaboussèrent l’habitacle en entier.
Il retira le silencieux du flingue. Il se déplia vers l’avant en limitant ses points d’appui avec ses doigts uniquement puis plaça la lettre de suicide dans la boite à gants. Cet exercice physique subtil, lui permis de garder le siège passager et le tableau de bord intact par rapport aux traces laissées par les jets de sang.
L’ensemble de l’opération prit moins de cinq minutes.
Il jeta un œil dans le rétroviseur extérieur. Une moto apparut au loin et accéléra. L’engin fit un boucan de tous les diables. Il baissa le menton lors de son passage puis récupéra sa casquette à l’intérieur de sa combinaison. Il l’ajusta sur sa tête en pliant légèrement la visière. Il s’essuya le visage avec un mouchoir qu’il rangea ensuite dans la poche du pantalon. Il ouvrit la porte arrière et la referma doucement.
Tel un fantôme, il quitta la scène aussi vite qu’il était apparu.
Au bout de vingt minutes de marche, il se débarrassa de ses gants en latex ensanglantés dans une poubelle. L’automobile accidentée était déjà loin, camouflée dans la pénombre d’une rue mal éclairée.
Ricardo sourit face à ce bel exploit.
C’était un coup de maître, il en était certain.
SUR LE NET :
voir le site un polar haut et fort :
http://unpolar.hautetfort.com/archive/2015/10/25/l-esteta-de-amadeo-alcacer.html .
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L’Esteta (l’esthète) est la suite de " l'Alicanto ".
L’inspecteur Ivo Matich suit les traces d’un meurtrier avec lequel il a un compte personnel à régler. Dans sa quête, il sera secondé par Manuela Sepulveda, une jeune recrue du commissariat central de Santiago du Chili. Le criminel quant à lui, dérape, enchaîne les assassinats et devient complètement incontrôlable. Il sollicite de son côté, l’aide de la psychiatre Lucia Felipez qui commence à décortiquer sa psyché torturée.
Entre temps, un proxénète engage un tueur à gages à la solde de la mafia locale afin d’éliminer l’individu qui a supprimé trois de ses prostituées. Qui de l’exécuteur professionnel ou de l’inspecteur Matich mettra le premier la main sur cet expert de la mort ?
Ce soleil noir qui de son côté, tente de reprendre le cours de sa vie afin de parcourir les chemins de la normalité.
EXTRAIT :
Ce furent ses dernières pensées conscientes, avant que l’impact assourdissant ne lui brisât la nuque et la colonne vertébrale en un même instant. Percutant le pick-up qui, par ricochet, fit tomber son chauffeur qui revenait de sa livraison, la voiture accidentée avait calé mais redémarra en cinq secondes et disparut dans la nuit avec un bruit de crissements de pneus.
Le dératiseur se hâta.
Il devait finir la mise en scène de son second meurtre, car comme tout bon professionnel du crime, il savait brillamment dissimuler les preuves de sa culpabilité. Il gara l’épave qui roulait encore miraculeusement à seulement trois rues de sa maison, juste devant deux lampadaires éteints qu’il avait neutralisés la veille.
Il ouvrit le coffre et attrapa le corps endormi dans le grand tapis qui l’avait protégé du choc. Ses gestes ressemblaient à ceux d’un danseur d’art contemporain, maîtrisant ses mouvements avec force et harmonie : il installa Nicolás sur le siège conducteur.
Il tourna la tête plusieurs fois de suite afin de vérifier qu’il n’y avait aucun témoin, puis l’assassin, assis à l’arrière, posa un revolver dans la main de sa victime, plaqua son index sur celui de sa future victime et appuya. La balle traversa la tempe droite. La tête tomba en avant.
Le pare-brise se fendit en deux mais ne céda pas. Les morceaux de crâne et de cervelet éclaboussèrent l’habitacle en entier.
Il retira le silencieux du flingue. Il se déplia vers l’avant en limitant ses points d’appui avec ses doigts uniquement puis plaça la lettre de suicide dans la boite à gants. Cet exercice physique subtil, lui permis de garder le siège passager et le tableau de bord intact par rapport aux traces laissées par les jets de sang.
L’ensemble de l’opération prit moins de cinq minutes.
Il jeta un œil dans le rétroviseur extérieur. Une moto apparut au loin et accéléra. L’engin fit un boucan de tous les diables. Il baissa le menton lors de son passage puis récupéra sa casquette à l’intérieur de sa combinaison. Il l’ajusta sur sa tête en pliant légèrement la visière. Il s’essuya le visage avec un mouchoir qu’il rangea ensuite dans la poche du pantalon. Il ouvrit la porte arrière et la referma doucement.
Tel un fantôme, il quitta la scène aussi vite qu’il était apparu.
Au bout de vingt minutes de marche, il se débarrassa de ses gants en latex ensanglantés dans une poubelle. L’automobile accidentée était déjà loin, camouflée dans la pénombre d’une rue mal éclairée.
Ricardo sourit face à ce bel exploit.
C’était un coup de maître, il en était certain.
SUR LE NET :
voir le site un polar haut et fort :
http://unpolar.hautetfort.com/archive/2015/10/25/l-esteta-de-amadeo-alcacer.html .