Descriptions L'homme nomade (Documents) livre



Download L'homme nomade (Documents)

Lire L'homme nomade (Documents) gratuitment maintenant en ligne, livre. Vous pouvez également télécharger des bandes dessinées, magazine et aussi des livres. Obtenez en ligne L'homme nomade (Documents) aujourd'hui.

L’HOMME NOMADE


Dans cette vaste fresque historique et prospective, Jacques Attali retrace l’histoire de l’humanité comme jamais on ne l’a fait jusqu’à présent.

Pour lui, l’homme est nomade depuis ses origines, il y a quelques millions d’années ; il n’a été que très brièvement sédentaire, et il est en train de redevenir, à travers la mondialisation, un nomade d’un nouveau genre.

C’est en tant que nomade qu’il a inventé les éléments clés de toutes les civilisations : le feu, les langues, les religions, l’équitation, l’agriculture, l’élevage, la métallurgie, la navigation, la roue, la démocratie, le marché, la musique, les arts, ne laissant aux sédentaires que l’invention des forteresses, de l’Etat et de l’impôt.

Loin d’avoir été des Barbares venus détruire des civilisations existantes, les hommes du voyage furent les véritables forces d’innovation et de création à la source de tous les empires, de la Chine à Rome, de l’Egypte à l’empire américain d’aujourd’hui. Quand elles se ferment aux nomades, aux itinérants, aux étrangers, aux mouvements de toutes sortes, les sociétés déclinent et périclitent.

Aujourd’hui, disparaissent les derniers peuples nomades sous les coups de la « globalisation » ; s’ouvrent, avec les nouvelles technologies du voyage, réel et/ou virtuel, des perspectives radicalement neuves pour l’humanité ; s’achève l’hégémonie du dernier empire sédentaire, les Etats-Unis, et commence une formidable lutte entre les trois forces nomades qui aspirent à le remplacer – le marché, la démocratie, la foi –, éclairant d’un jour inédit les enjeux éthiques, culturels, militaires et politiques de notre temps.


Reconstruire un parcours, celui de l’histoire de l’humanité à travers ses déplacements, est le vrai sujet de L’Homme nomade, le nouvel essai de Jacques Attali. Homo habilis, homo erectus, homo sapiens et sapiens sapiens, puis néandertalien et Cro-Magnon, si l’homme a pu grandir et se développer, c’est parce qu’il s’est déplacé. "Errer humanum est" en quelque sorte. Jacques Attali raconte l’histoire des grandes civilisations, celles d’Asie Mineure et de Mésopotamie, celles d’Égypte et Méditerranéenne, celles d’Afrique et des Amériques, en se focalisant sur le déplacement des populations. Il en arrive à poser que les grands mythes et les grands livres, que ce soit L’Épopée de Gilgamesh, la Bible ou l'Odysée, ne racontent pas autre chose qu’un voyage plein de péripéties qui finalement opère un lien identitaire pour un peuple ou une communauté et fonde une histoire commune. Du nomadisme à la sédentarité donc. C’est cette dynamique qui est constamment à l’œuvre dans la dialectique de l’histoire des peuples et que l’on retrouve encore dans l’épopée des croisades, dans les grandes explorations des conquistadors, dans la conquête du Far West aussi et – la terre devenant trop petite – dans l’appropriation de la Lune ou de Mars dans la deuxième partie du XXe siècle.
L’Homme nomade dispense un formidable cours de culture générale tout en ouvrant une réflexion passionnante sur le monde de demain. La terre, maintenant connue et explorée, deviendra-t-elle "un bien commun" en partage pour tous ? C’est un des enjeux politiques majeurs de l’avenir. --Denis Gombert
L’HOMME NOMADE


Dans cette vaste fresque historique et prospective, Jacques Attali retrace l’histoire de l’humanité comme jamais on ne l’a fait jusqu’à présent.

Pour lui, l’homme est nomade depuis ses origines, il y a quelques millions d’années ; il n’a été que très brièvement sédentaire, et il est en train de redevenir, à travers la mondialisation, un nomade d’un nouveau genre.

C’est en tant que nomade qu’il a inventé les éléments clés de toutes les civilisations : le feu, les langues, les religions, l’équitation, l’agriculture, l’élevage, la métallurgie, la navigation, la roue, la démocratie, le marché, la musique, les arts, ne laissant aux sédentaires que l’invention des forteresses, de l’Etat et de l’impôt.

Loin d’avoir été des Barbares venus détruire des civilisations existantes, les hommes du voyage furent les véritables forces d’innovation et de création à la source de tous les empires, de la Chine à Rome, de l’Egypte à l’empire américain d’aujourd’hui. Quand elles se ferment aux nomades, aux itinérants, aux étrangers, aux mouvements de toutes sortes, les sociétés déclinent et périclitent.

Aujourd’hui, disparaissent les derniers peuples nomades sous les coups de la « globalisation » ; s’ouvrent, avec les nouvelles technologies du voyage, réel et/ou virtuel, des perspectives radicalement neuves pour l’humanité ; s’achève l’hégémonie du dernier empire sédentaire, les Etats-Unis, et commence une formidable lutte entre les trois forces nomades qui aspirent à le remplacer – le marché, la démocratie, la foi –, éclairant d’un jour inédit les enjeux éthiques, culturels, militaires et politiques de notre temps.


.